Depuis quelques semaines, j’ai un soucis avec Volveria.
Elle montre des signes de stress évidents lorsqu’on va travailler en carrière. J’ai testé la balade : RAS, tout se passe bien même si on croise une moissonneuse batteuse ou un bus…
Je me suis donc questionnée (oui, j’aime me poser des questions!)
Et j’ai surtout pris le temps de prendre le temps pendant la dernière séance. Prendre le temps d’observer, ma jument, évidemment, mais surtout moi.
C’est là que la vérité m’est apparue.
Ma jument est calme et placide.
Oui, c’est vrai.
Mais Volveria est avant tout un cheval. Un animal grégaire, qui a besoin d’un leader et qui fuit devant le danger.
Hors, ces derniers temps je n’ai pas été un très bon leader.
C’est à dire que je me suis aperçue lors de cette séance d’observation de moi-même que lorsque Volveria commence à montrer des signes de stress, au lieu de la rassurer, je la disputais… Parce que oui, ça m’énerve que ma jument sage et gentille puisse avoir peur d’une branche ou d’un pokémon.
J’ai donc agis en conséquence pendant cette séance et j’ai repris ma place de leader (rassurant et engageant) en lui parlant beaucoup pour lui faire comprendre qu’il n’y avait aucun danger. En prenant le temps de la caresser lorsqu’elle s’est mise à fixer quelque chose.
Et bien vous voulez savoir ce qu’il s’est passé ?
Elle est revenue au calme et tout s’est très bien déroulé.
Parfois, prendre le temps de comprendre ce qui nous traverse et ce que nos comportements induisent sur nos chevaux nous permet d’avancer et de régler pas mal de soucis !
Comments